Finalistes 2016
Paris, le mercredi 16 mars 2016 – La Fédération France-Québec / francophonie (FFQ-F) a dévoilé les trois finalistes du Prix littéraire France-Québec 2016 lors de la cérémonie d’ouverture du Salon Livre Paris. Il s’agit d’Anaïs Barbeau-Lavalette pour son roman La femme qui fuit (Marchand de feuilles), Fanny Britt pour Les Maisons (Le Cheval d’août) et de Tristan Malavoy pour Le nid de pierres (Boréal).
A cette occasion, le Prix 2015 a également été remis à Biz pour son roman Mort-Terrain (Leméac).
Les trois romans en lice pour 2016 ont été choisis par le jury à partir d’une présélection de sept ouvrages. Ils seront lus dès ce printemps et durant tout l’été par les lecteurs français, lesquels voteront pour le ou la grande lauréate au mois d’octobre 2016. En 2015, plus de 650 personnes ont voté dans 42 associations.
Anaïs Barbeau-Lavalette pour son roman La femme qui fuit (Marchand de feuilles)
Anaïs Barbeau-Lavalette n’a pas connu la mère de sa mère. De sa vie, elle ne savait que très peu de choses. Cette femme s’appelait Suzanne. En 1948, elle est aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus Global. Avec Barbeau, elle fonde une famille. Mais très tôt, elle abandonne ses deux enfants. Pour toujours. Afin de remonter le cours de la vie de cette femme à la fois révoltée et révoltante, l’auteur a engagé une détective privée. Les petites et grandes découvertes n’allaient pas tarder.
La femme qui fuit, c’est l’aventure d’une femme explosive, une femme volcan, une femme funambule, restée en marge de l’histoire, qui traverse librement le siècle et ses tempêtes. Pour l’auteur, c’est aussi une adresse, directe et sans fard, à celle qui blessa sa mère à jamais.
Fanny Britt pour Les Maisons (Le Cheval d’août)
Tessa, chanteuse classique convertie en courtière immobilière, vend des maisons et ne va pas bien. Elle élève trois fils qu’elle adore avec un homme qui la chérit. Dans trois jours, elle a rendez-vous avec Francis, un ancien amour qui n’a jamais guéri. Entre-temps, il y aura des visites de propriétés, des cabines d’essayage, des cours de natation, des ponts en bâtons de popsicle à livrer à l’expo-sciences de l’école, des étreintes dans la nuit, des deuils, des rappels de l’enfance, des fantômes, et la peur de vieillir dans l’amertume. Cesse-t-on un jour de désirer ce qu’on a désiré à vingt ans ?
L’ample fresque de ce roman fouille les drames privés dans une époque d’insatisfaction et de conformisme. Derrière les portes closes sur des intérieurs encombrés par la solitude, on trouvera aussi l’amour des enfants et de l’architecture du quotidien. Tout ça se passe à Montréal.
Tristan Malavoy pour Le nid de pierres (Boréal)
Laure et Thomas se sont retrouvés, reconnus. Après les embrasements et les désillusions de la vingtaine, ils décident de quitter la ville et achètent une maison dans le village qui les a vus grandir. Ce retour aux sources marque le début d’une vie nouvelle, faite de promesses. Le temps n’est-il pas venu de songer à mettre un enfant au monde, qu’ils sauront protéger du mal, de toutes ces forces qui nous guettent au-delà de la mort ?
Mais les morts, les disparus, ne les oublions-nous pas trop vite ? N’oublions-nous pas qu’un gouffre peut s’ouvrir au détour du sentier le plus familier ?
À télécharger :
Le communiqué en pdf
L’image des livres finalistes
Vous pouvez télécharger le règlement du Prix littéraire France-Québec.