Les 25 et 26 septembre dernier Emmanuel Macron a effectué une visite officielle au Canada. Sa précédente venue en sol canadien remontait en 2018 lorsqu’il assista à une réunion du G7. Durant son bref séjour Emmanuel Macron a rencontré Monsieur Justin Trudeau, premier ministre canadien et Monsieur François Legault, premier ministre de la province de Québec.
On retiendra deux faits principaux qui ont retenu l’attention des Québécois lors de cette visite.
Tout d’abord le président français a pris ses distances avec la tradition gaulliste de soutien de l’indépendance du Québec. Rappelons qu’en mars dernier, Gabriel Attal, alors premier ministre, avait déclaré son appui à la politique de la « non-ingérence et de la non-indifférence » inaugurée par Alain Peyrefitte , ministre sous De Gaulle. Lorsqu’un journaliste lui demandait s’il adhérait à cette position soutenue notamment en son temps, par Jacques Chirac, il répondit. : » C’est bien que des prédécesseurs aient fait cela, mais ai-je besoin de le faire aujourd’hui ? Les Québécois auraient souhaité de sa part une adhésion plus claire et énergique.
L’autre événement, de moindre importance, qui a retenu les manchettes est celui au cours duquel des femmes palestiniennes ont hué, voire agressé verbalement le président Macron lors de son passage à Montréal. On lui rapprochait de ne rien faire ou de ne pas faire assez pour le peuple palestinien dans le conflit opposant le Hamas à Israël. Ce n’est pas facile d’être président de la République.
Michel Cotnoir
https://quebec.consulfrance.org/Visite-du-president-de-la-Republique-Emmanuel-Macron-a-Montreal
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/820929/chronique-macron-ingerence-indifference